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Abdelouahed Radi devant la conférence de Durban II sur le racisme : «Faire prévaloir le message fraternel et tolérant de l’Islam»L
Mercredi 22 Avril 2009
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L’ONU a mis tout en œuvre, hier, pour sauver la conférence de Durban II sur le racisme après le tollé provoqué lundi par les diatribes anti-israéliennes du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui ont provoqué le départ de la salle des Européens. La Haut commissaire de l’ONU pour les droits de l’Homme Navanethem Pillay a ainsi appelé les Etats à ne pas laisser torpiller la conférence, qui assure le suivi de celle de Durban I en 2001. Elle a souligné que “189 Etats s’étaient mis d’accord par consensus vendredi dernier sur un projet de déclaration finale” devant être adopté le 24 avril. Hier, le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner est venu à la rescousse, estimant que la conférence n’était “pas du tout un échec mais le début d’un succès”. Abdelwahed Radi, ministre de la Justice, qui préside la délégation marocaine à la Conférence a, pour sa part, souligné lundi que SM le Roi Mohammed VI, en Sa qualité de Commandeur des Croyants, a constamment veillé à faire prévaloir le message de l’Islam conciliateur, fraternel, tolérant et ouvert sur l’autre. Le ministre a rappelé, à ce propos, que depuis son accession à l’indépendance, le Maroc a opté pour l’économie de marché, le pluralisme politique et la décentralisation régionale, comme cadre d’organisation favorisant l’expression constitutionnelle de toutes les communautés, les régions et les sensibilités politiques, sociales et culturelles dans leur diversité. Il a rappelé, dans ce même contexte, les avancées considérables réalisées par le Maroc dans sa lutte contre le racisme, la discrimination raciale et l’intolérance religieuse, notamment à travers le processus de réformes institutionnelles et législatives engagées par le Royaume en vue de l’adaptation de sa législation interne avec les dispositions des instruments internationaux en la matière. Le ministre a, en outre, souligné l’obligation pour les différents pays de faire de la réunion de Genève plus qu’une Conférence d’examen, un rendez-vous avec l’histoire afin de réaffirmer avec force notre alliance contre le racisme sous toutes ses formes et dans toutes les parties du monde. Huit ans après Durban, la Conférence de Genève est une étape importante dans le combat universel contre le racisme et est l’occasion de faire le bilan de l’état d’avancement dans la mise en œuvre des objectifs fixés en 2001 et offre l’opportunité d’imprimer une nouvelle dynamique à la mobilisation internationale contre cette nouvelle forme de haine des temps modernes, a fait savoir le ministre. Il a signalé que plus qu’en 2001, la communauté internationale est aujourd’hui interpellée pour renforcer les arsenaux juridiques internationaux et nationaux ainsi que la coopération intergouvernementale pour faire échec à l’avancée du racisme et la discrimination raciale, car depuis Durban I (2001), « notre planète a connu des événements tragiques et condamnables », évoquant les attaques terroristes du 11 septembre, la poussée de xénophobie dans plusieurs pays, la montée des sentiments d’intolérance religieuse et l’extrémisme dans d’autres. Durant cette même période, a relevé M. Radi, les chances de la paix au Moyen Orient ont reculé face à la guerre et à la violence, soulignant, à cet égard, que SM le Roi Mohammed VI a constamment plaidé auprès de la communauté internationale en faveur de « l’instauration d’un Etat palestinien indépendant, souverain, viable à tous les niveaux, ayant pour capitale Al-Qods Asharif et vivant dans la concorde et la paix avec tous ses voisins ». Dans ce contexte, a expliqué le responsable marocain, le Souverain, en sa qualité de Président du Comité Al-Qods Asharif, n’a cessé d’alerter la communauté internationale sur les dangers qui guettent la ville sainte, a déclaré le ministre de la Justice, relevant, par ailleurs, la récurrence d’actes et de manifestations d’intolérance religieuse, alors même que toutes les religions consacrent le respect de la dignité humaine et sont fondatrice des valeurs universelles qui doivent présider à la coexistence entre les peuples, les sociétés et les groupes. Le ministre a aussi fait remarquer que la non satisfaction du droit au développement et les retards insurmontables dans la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le Développement ont été aggravés par la crise financière suscitant des disparités toujours grandissantes entre le Nord et le Sud et la discrimination de facto dans les progrès et le bien être.. Pour toutes ces raisons, a insisté M. Radi, la communauté internationale est appelée à redoubler d’efforts pour faire face à ces atteintes à la dignité humaine et lutter contre toutes les formes de discrimination raciale, d’extrémismes et les stéréotypes alimentant les discours haineux, avec leurs effets négatifs sur le plein exercice des droits de l’Homme.
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